ANRS 12 342-TAC Eco

INTITULE DU PROJET
Évaluation économique du traitement de l’hépatite C au Cameroun, en Côte-d’Ivoire et au Sénégal – étude associée à l’essai clinique ANRS 12311 TAC

Responsables scientifiques
Investigateur Principal Sud : Dr Amani Koffi, Centre Africain d’Etudes Supérieures en Gestion, Dakar, Sénégal
Investigateur Principal Nord : Dr Sylvie Boyer, Unité mixte de recherche (UMR) 912, Université d’Aix Marseille, Marseille, France
Co-investigateur site Cameroun : Dr Charles Kouanfack, Hôpital de Jour, Hôpital Central de Yaoundé, Cameroun
Co-investigateur site Côte d’Ivoire : Dr Raoul MOH, Programme PACCI – Site ANRS Côte d’Ivoire,
Abidjan, Côte d’Ivoire
Co-investigateur site Sénégal : Pr Moussa Seydi, Service des Maladies Infectieuses et Tropicales
(SMIT)/ Centre Régional de Recherche et de Formation Clinique (CRCF), CHNU de Fann, Dakar, Sénégal

Problématique
Bien que l’Afrique Centrale et dans une moindre mesure l’Afrique de l’Ouest fassent partie des régions du monde les plus touchées par le virus de l’hépatite C (VHC), les traitements standards du VHC à base de peginterféron injectable, sont restés jusqu’ici inaccessibles pour l’immense majorité des patients de ces pays en raison de contraintes à la fois économiques (coût très élevé des traitements), cliniques (faible efficacité chez les patients les plus difficiles à traiter et toxicité élevée) et logistiques (gestion complexe des effets secondaires). Le développement et la mise sur le marché, en 2014, des nouveaux antiviraux à action directe (AADs), dont le sofosbuvir est l’un des plus prometteur, a radicalement changé la donne en ouvrant la perspective de combinaisons thérapeutiques simplifiées, très efficaces, et bien tolérées. Leur prix extrêmement élevé pourrait cependant devenir le principal obstacle à leur mise à disposition dans les pays à faibles et moyennes ressources. Dans ce contexte, il s’avère nécessaire de disposer de connaissances fiables sur les conditions dans lesquelles ces traitements pourraient être coût-efficaces, ainsi que sur l’impact de leur introduction, en termes de santé publique et en termes budgétaires pour les pays concernés. Ce projet propose d’associer une évaluation économique à l’essai clinique ANRS 12311 TAC qui va démarrer en octobre-novembre au Cameroun, au Sénégal et en Côte d’Ivoire afin d’évaluer l’efficacité et la tolérance d’un traitement oral sans interféron, à base de sofosbuvir + ribavirine auprès de patients naïfs de traitement antiviral et monoinfectés par le VHC de génotype 1, 2 et 4, ou co-infectés VIH-VHC.

Objectif

L’évaluation économique aura un double objectif

i) évaluer le coût-efficacité de la stratégie sofosbuvir + ribavirine et déterminer les conditions (notamment de prix des traitements) dans lesquelles celle-ci est coût-efficace ;

ii) estimer l’impact de santé publique et l’impact budgétaire de l’introduction de cette stratégie dans les pays à faibles ressources selon différents scénarios d’évolution des prix et d’accès aux traitements. Les objectifs spécifiques comprendront également l’étude de l’observance, de la qualité de vie et de la toxicité perçue par les patients.

INVESTIGATEURS PRINCIPAUX

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